Jeudi 26 mars CM2

Bonjour,
J'ai bien reçu vos mails (il n'en manque plus que deux...). Je suis très content d'avoir eu de vos nouvelles. Cette période sans école est diversement vécue. Certain-e-s s'ennuient un peu, d'autres expriment quelques soucis par rapport au virus mais la plupart d'entre vous a trouvé de quoi s'occuper de manière intéressante. Pour ma part, mes journées sont bien remplies et j'attends avec beaucoup d'impatience de vous revoir.
à bientôt

Voilà le travail pour aujourd'hui. Je te rappelle que tu dois simplement faire de ton mieux. Je te fais confiance pour travailler. Je mettrai les corrections ce week-end.

Mathématiques :

Multiplication, calcul réfléchi.
En début d'année, nous avons vu qu'on peut résoudre certaines opérations sans passer par le calcul posé.
Par exemple :
Pour multiplier n'importe quel nombre par 20, il suffit de multiplier ce nombre par 2 et encore par 10.
Pour multiplier par 21, il faut multiplier par 2, multiplier par 10 et ajouter encore 1 fois le nombre.
Traduction :
53 x 20 = 53 x 2 x 10 = 106 x 10 = 1060
46 x 21 = 46 x 2 x 10 + 1 x 46 = 92 x 10 + 46 = 920 + 46 = 966
On peut aussi décomposer ainsi : 25, c'est 2 x 10 + 5 
Effectue ces 5 exercices sans poser et sans utiliser la touche x de la calculatrice.

Arts visuels

Nous revisiterons un portrait de Frida Kahlo à notre retour en classe.

Tu peux également regarder le clip sur l'art contemporain
 Résultat de recherche d'images pour "chien en ballon" 

Français, lecture pratique

Réponds aux questions de ce document sur ton cahier bleu. Note le titre puis tes réponses en les numérotant (ne recopie pas les questions). Essaye de répondre en rédigeant (c'est à dire avec une phrase complète). 

 Lecture
 Nous allons lire ensemble Fantastique Maître Renard de Roald Dahl

 http://ekladata.com/LlygSkUFP49RRrvuFXQGpzfqDus.jpg 

Chapitre 1

Les trois fermiers

Dans la vallée, il y avait trois fermes. Les propriétaires de ces fermes avaient bien réussi. Ils étaient riches. Ils étaient aussi méchants. Mais tous trois n’étaient ni plus méchants ni plus mesquins que d’autres. Ils s’appelaient Boggis, Bunce et Bean.
Boggis élevait des poulets. Ils avaient des milliers de poulets. Il était horriblement gros. Cela, parce qu’il mangeait tous les jours au petit déjeuner, au déjeuner et au dîner, trois poulets cuits à la cocotte avec des croquettes.
Bunce élevait des oies et des canards. Il avait des milliers d’oies et de canards. C’était une espèce de nabot ventripotent. Il était si petit que, dans le petit bain d’une piscine, il aurait eu de l’eau jusqu’au menton. Il se nourrissait de beignets et de foies d’oies. Ils écrasaient les foies et fourrait les beignets de cette bouillie infâme. Ce régime lui donnait mal à l’estomac et un caractère épouvantable.
Bean avait des dindes et des pommes. Il élevait des milliers de dindes dans un verger plein de pommiers. Il ne mangeait jamais. Par contre il buvait des litres d’un cidre très fort qu’il tirait des pommes de son verger. Il était maigre comme un clou et c’était le plus intelligent des trois.
Bunce, Bean, Boggis,
Le gros, le maigre, le petit,
Laids comme des poux
Sont de vilains grigous !
Voilà ce que chantaient les enfants du voisinage en les voyant.

Chapitre 2

Maître Renard

Au-dessus de la vallée, sur une colline, il y avait un bois.
Dans le bois, il y avait un gros arbre.
Sous l’arbre, il y avait un trou.
Dans le trou vivaient Maître Renard, Dame Renard et leurs quatre renardeaux.
Tous les soirs dès qu la nuit tombait, Maître Renard disait à son épouse :
-Alors, mon amie, que veux-tu pour dîner ? Un poulet dodu de chez Boggis ? Un canard ou une oie de chez Bunce ? Ou une belle dinde de chez Bean ?
Et lorsque Dame Renard lui avait dit ce qu’elle voulait, Maître Renard se faufilait vers la vallée, dans la nuit noire, et se servait.
Boggis, Bunce et Bean savaient très bien ce qui se passait et cela les rendaient fous de rage. Ils n’étaient pas hommes à faire des cadeaux. Ils aimaient encore moins être volés. C’est pourquoi toutes les nuits chacun prenait son fusil de chasse et se cachait dans un recoin sombre de sa ferme avec l’espoir d’attraper le voleur.
Mais Maître Renard était trop malin pour eux. Il s’approchait toujours d’une ferme face au vent. Si quelqu’un était tapi dans l’ombre, il sentait de très loin son odeur, apportée par le vent, si M. Boggis se cachait derrière son poulailler numéro 1, Maître Renard le flairait à une cinquantaine de mètres et, vite il changeait de direction, filant droit vers le poulailler numéro 4, à l’autre bout de la ferme.
-La peste soit de cette sale bête ! criait Boggis.
-Comme j’aimerais l’étriper ! disait Bunce.
- Tuons-le ! aboyait Bean.
- Mais comment ? demanda Boggis, comment diable attraper l’animal ?
Bean se gratta légèrement le nez de son long doigt.
-J’ai un plan, dit-il.
- Tes plans n’ont jamais été très bons jusqu’à présent, dit Bunce.
- Tais-toi et écoute, dit Bean. Demain soir, nous nous cacherons tous devant le trou où vit le Renard. Nous attendrons qu’il sorte. Et alors pan ! pan ! pan !
- Très intelligent, dit Bunce, mais d’abord nous devons trouver le trou.
-Mon cher Bunce, je l’ai trouvé, dit ce futé de Bean. Il est dans le bois, sur la colline. Sous un gros arbre…