Lundi 30 mars CM2

Bonjour,
Tu le sais sans doute déjà, nous serons confiné-e-s encore 15 jours minimum. Nous allons donc continuer à travailler ensemble à distance. 
Suite à des questions reçues par mail, je te rappelle que tu peux t'organiser comme tu le souhaites. Je te conseille de ne pas prendre trop de retard mais évidemment, tu peux très bien avoir un décalage d'un jour.


Mathématiques

Calcul mental (au brouillon et quand tu as fini tu refais les calculs en posant pour vérifier tes résultats)
Quel est le double de 350 ?
Quel est le double de 425 ?
Quel est le double de 1500 ?
Quelle est la moitié de 500 ?
Quelle est la moitié de 250 ?
Quelle est la moitié de 7 000 ?
Quel est le quadruple de 35 ?
Quel est le quadruple de 75 ?
Quel est le quadruple de 450 ?
Quel est le quart de 600 ?
Quel est le quart de 10 000 ?
Quel est le quart de 2 000 ?
2,5 + 0,4 =
1,5 + 1,5 =
3,8 + 0,6 =
2,6 + 0,4 =
4,7 + 0,8 =
2,6 - 0,6 =
3,5 - 1,5 =
6,4 - 0,3 =
5 - 0,5 =

Rappels sur les techniques opératoires (avec des nombres décimaux)


L'addition

La soustraction

La multiplication

 Astuces

Effectue les opérations suivantes en posant (lorsque cela est nécessaire). Vérifie tes résultats à l'aide de la calculatrice. Si tu t'étais trompé-e, corrige au stylo vert pour te rappeler où sont les difficultés pour toi.
Exercice 1
3,55 + 0,8
6,28 + 3,41
6,28 + 7,96
402,2 + 0,988 
3065 + 8,752
0,005 + 1,0075
Exercice 2
3,55 - 0,44
6,28 - 3,16
6,28 - 3,41
402,2 - 0,988
3065 - 8,752
1,0075 - 0,0095
Pour cet exercice, vérifie à l'aide d'une addition avant d'utiliser ta calculatrice (N1 - N2 = R, calcul de vérification : R + N2 = N1?)
Exercice 3
5,47 x 3
12,24 x 4
23,65 x 34
23,65 x 7,32
2,45 x 4,006 


Français, grammaire


Souviens-toi, dans le dictionnaire les mots sont donnés avec leur classe grammaticale (n, adj, adv...). La classe des mots (ou classe grammaticale) ne dépend pas de leur place dans la phrase : un nom reste toujours un nom, un adjectif, toujours un adjectif etc.

Il existe 10 classes grammaticales (nous ne les avons encore pas toutes vues en classe).
5 sont variables (le mot peut s'accorder) et 5 sont invariables (l'écriture du mot ne change jamais).

Les classes de mots variables :
les verbes : écrire, lancer, finissaient, prends...
les noms : tigre, tigresse, tigres...
les déterminants : le, la, des, mon, vos...
les adjectifs qualificatifs : délicieux, délicieuses, délicieuse...
les pronoms personnels ; il, nous, me, lui...

Les classes de mots invariables :
les adverbes : bientôt, beaucoup, facilement, là-haut...
les prépositions : à, de, pour, chez...
les conjonctions de coordination : mais, où, et, donc...
les conjonctions de subordination (que nous n'avons pas encore vues en classe) : quand, comme, lorsque...
les interjections (que nous n'avons pas vues non plus) : ah, ouf...

Exercice :
Complète chaque liste d'exemples par 3 ou 4 autres mots à l'exception des deux catégories grammaticales en vert.

Recherche dans ton cahier de leçons les catégories grammaticales que nous avons étudiées cette année et relis ces leçons (les déterminants, l'adjectif qualificatif, formation des adverbes en -ment)


Fantastique Maître Renard

Relis les chapitres 3 et 4



Chapitre 3

La fusillade

-Alors, mon amie, demanda Maître Renard, que voudras-tu pour dîner ?
-Eh bien, ce soir, ce sera, du canard, répondit Dame Renard. Veux-tu bien nous rapporter deux canards dodus, un pour toi et moi et moi, un pour les enfants ?
- Va pour des canards ! dit Maître Renard. Chez Bunce c’est le mieux !
- Fais bien attention, dit Dame Renard.
- Mon ami je peux sentir ces crétins à un kilomètre, dit maître Renard. J’arrive même à les reconnaître chacun à leur odeur. Boggis dégage une odeur répugnante de poulet avarié. Bunce empeste les foies d’oies. Quant à Bean, des relents de cidre flottent dans son sillage comme des gaz toxiques.
-Oui, mais sois prudent, dit Dame Renard. Tu sais qu’ils t’attendent tous les trois.
- Ne t’inquiète pas pour moi, dit Maître Renard. A bientôt !
Maître Renard n’aurait pas été si sûr de lui s’il avait su exactement où l’attendait les trois fermiers, à l’instant même. Il se trouvaient juste devant l’entrée du terrier, chacun tapi derrière un arbre, le fusil chargé. Et, de plus, ils avaient très soigneusement choisi leur place, après s’être assuré que le vent ne soufflait pas vers le terrier, mais en sens contraire. Ils ne risquaient pas d’être trahis par leur odeur.
Maître Renard grimpa le tunnel obscur jusqu’à l’entrée de son terrier. Son beau museau pointu surgit dans la nuit et se mit à flairer.
Il avança d’un centimètre ou deux et s’arrêta.
Il flaira une autre fois. Il était toujours particulièrement prudent en sortant de son trou.
Il avança d’un autre centimètre. Il était à moitié sorti, maintenant.
Sa truffe frémissait de tous côtés, humant, flairant le danger.
Sans résultat. Au moment où il allait filer au trot dans le bois, il entendit ou crut entendre un petit bruit, comme si quelqu’un avait bougé le pied, très, très doucement sur un tapis de feuilles mortes.
Maître Renard s’aplatit par terre et s’immobilisa, oreilles dressées. Il attendit un long moment, mais on n’entendait plus rien.
« Ce devait être un rat des champs, se dit-il ou une autre petite bête. »
Il se glissa hors du trou… puis encore un peu plus. Il était presque tout à fait dehors maintenant. Il regarda attentivement autour de lui, une dernière fois.
Le bois était sombre et silencieux. Là-haut, dans le ciel, la lune brillait.
Alors ses yeux perçants, habitués à la nuit, virent luire quelque chose derrière un arbre, non loin de là. C’était un petit rayon de lune argenté qui scintillait sur une face polie. Maître Renard l’observa, immobile. Que diable était-ce donc ? Maintenant, cela bougeait. Cela se dressait…
Grand Dieu ! Le canon d’un fusil !
Vif comme l’éclair, maître Renard rentra d’un bond dans son trou et, au même instant, on eût dit que la forêt entière explosait autour de lui. Pan-pan-pan ! Pan-pan-pan ! Pan-pan-pan ! La fumée des trois fusils s’éleva dans la nuit. Boggis, Bunce et Bean sortirent de derrière leurs arbres et s’approchèrent du trou.
-On l’a eu ? demanda Bean.
L’un d’eux éclaira le terrier de sa torche électrique. Et là, sur le sol, dans le rond de lumière, dépassant à moitié du trou, gisaient les pauvres restes déchiquetés et ensanglantés… d’une queue de renard !
Bean la ramassa.
- On a la queue mais pas le renard ! dit-il en la jetant au loin.
-Zut et flûte ! s’écria Boggis. On a tiré trop tard. On aurait dû tirer quand il a sorti la tête.
- Maintenant, il réfléchira à deux fois avant de la sortir, dit Bunce.
Bean tira un flacon de cidre et but la bouteille. Puis il dit :
-la faim le fera sortir, mais pas avant trois jours au moins. Je ne vais pas attendre, assis à ne rien faire. Creusons et débusquons-le !
- Ah, dit Boggis. Voilà qui est bien parlé ! On peut le débusquer en deux heures. On sait qu’il est là.
- Il y a sans doute la famille au fond de ce trou, dit Bunce.
-Eh bien, nous les aurons tous ! dit Bean. A nos pelles !


Chapitre 4

Les terribles pelles

Au fond du trou, Dame Renard léchait tendrement le moignon de queue de son mari pour l’empêcher de saigner.
-C’était la plus belle queue à des kilomètres à la ronde, dit-elle entre deux coups de langue.
- J’ai mal, dit Maître Renard.
- Je sais mon ami. Mais bientôt, cela ira mieux.
- Et ta queue repoussera, papa, dit l’un des renardeaux.
- Non, jamais plus, dit Maître Renard. Je serai sans queue le restant de mes jours.
Il avait l’air très sombre.
Ce soir-là, les renards n’avaient pas de quoi manger et bientôt les enfants s’assoupirent. Puis Dame Renard fit de même. Mais maître Renard ne pouvait pas dormir parce que son moignon lui faisait mal.
« Eh bien, après tout songea-t-il, je dois m’estimer heureux d’être encore en vie. Seulement, maintenant qu’ils ont trouvé notre trou, nous allons devoir déménager le plus tôt possible. Nous ne serons pas tranquilles tant que… Mais que se passe-t-il ? »
Il tourna vivement la tête et tendit l’oreille. Ce qu’il entendait à présent était le bruit le plus effrayant qui soit pour un renard, le rac-rac-raclement de pelles creusant le sol.
-Réveillez-vous ! hurla-t-il. Ils creusent ! Ils nous délogent !
Dame Renard se réveilla en un clin d’œil. Elle se redressa toute tremblante.
-Tu en es sûr ? murmura-t-elle.
-Sûr et certain ! Ecoute !
-Ils vont tuer mes enfants ! s’écria Dame Renard.
-Jamais ! dit Renard.
-Mais si ! sanglotait Dame Renard. Tu le sais !
Scrunch, scrunch, scrunch ! faisaient les pelles au-dessus de leurs têtes. De la terre et des petits cailloux se mirent à tomber du plafond.
-Ils vont nous tuer ? Comment ça, maman ? demanda l’un des renardeaux, ses grands yeux noirs écarquillés de terreur. Avec des chiens ?
Dame Renard fondit en larmes. Elle prit ses quatre enfants dans ses bras et les serra contre elle.
Soudain, au-dessus d’eux, on entendit un crissement épouvantable et le tranchant d’une pelle traversa le plafond. Cet horrible spectacle sembla électriser Maître Renard. Il fit un bond et s'écria:
- Ça y est! Allons-y! Il n'y a pas un moment à perdre! Comment ne pas y avoir pensé plus tôt!
- Pensé à quoi, papa?
- Un renard creuse plus vite qu'un homme! hurla Maître Renard en commen­çant à creuser. Personne au monde ne creuse aussi vite qu'un renard.
Maître Renard s'était mis à creuser à toute vitesse avec ses pattes avant et, der­rière lui, la terre voltigeait follement.
Dame Renard et les quatre enfants accou­rurent pour l'aider.
- Vers le bas! ordonna Maître Renard, nous devons creuser profond! Le plus pro­fond possible!
Long, de plus en plus long, le tunnel avançait. Il descendait à pic, profond, de plus en plus profond, loin de la surface du sol. La mère, le père et les quatre enfants creusaient de concert. Leurs pattes de devant remuaient si vite qu'on ne les voyait plus. Et, peu à peu, les bruits de raclement se firent de plus en plus lointains.
Une heure après, Maître Renard s'arrêta de creuser.
- Stop! dit-il.
Tous s'arrêtèrent. Ils se retournèrent et levèrent les yeux sur la longue galerie qu'ils venaient de creuser. Tout était tranquille. - Ouf! dit Maître Renard, on y est arrivé! Ils ne descendront jamais jusqu'ici. Bravo à tous! Ils s'assirent, à bout de souffle. Et Dame Renard dit à ses enfants: - Il faudrait que vous sachiez que, sans votre père, nous serions tous morts à l'heure qu'il est. Votre père est fantastique. Maître Renard regarda son épouse qui lui sourit. Lorsqu'elle lui parlait ainsi, il l'ai­mait plus que jamais.


Sur ton cahier bleu, note la date et le titre "Fantastique Maître Renard 2"
Recopie les consignes en noir et réponds en bleu.

Chapitre 3
Réponds par Vrai ou Faux. Si c'est faux, rétablis la vérité.

1 Ce soir-là, Dame Renard a envie de poulets bien dodus.

2 Pour les poulets, il n'y a pas mieux que chez Boggis;

3 Bean dégage une épouvantable odeur de cigare.

4 Ce qui alerte Renard, c'est l'odeur des trois fermiers.

5 Renard sort de son trou la queue la première.

Entoure la réponse juste

6 Les chasseurs vont débusquer la famille Renard
à la pioche / au bulldozer / à l'explosif / à la pelle / aux gaz asphyxiants.

7 Pauvre Renard, il a perdu
son honneur / une patte / sa queue / une oreille / sa femme

8 Un renard flaire avec
sa truffe / son nez / ses oreilles / son instinct / ses yeux

9 Un rayon de lune s'est reflété 
sur des lunettes / sur le canon d'un fusil / sur un verre de montre / sur un pare-brise

10 Les chasseurs ont tiré
trop tôt / trop tard / tous ensemble / en l'air