Vendredi 27 mars CM2
Bonjour,
Il y a beaucoup de travail aujourd'hui. Organise-toi (choisis par quelle matière tu souhaites commencer -maths ou français-), n'essaie pas de tout faire sans pause.
Si tu n'arrives pas à tout faire aujourd'hui, il faudra reprendre ce week-end.
Bon courage
Il y a beaucoup de travail aujourd'hui. Organise-toi (choisis par quelle matière tu souhaites commencer -maths ou français-), n'essaie pas de tout faire sans pause.
Si tu n'arrives pas à tout faire aujourd'hui, il faudra reprendre ce week-end.
Bon courage
Littérature Fantastique Maître Renard
Relis les deux premiers chapitres :
Chapitre
1
Les
trois fermiers
Dans
la vallée, il y avait trois fermes. Les propriétaires de ces fermes
avaient bien réussi. Ils étaient riches. Ils étaient aussi
méchants. Mais tous trois n’étaient ni plus méchants ni plus
mesquins que d’autres. Ils s’appelaient Boggis, Bunce et Bean.
Boggis
élevait des poulets. Ils avaient des milliers de poulets. Il était
horriblement gros. Cela, parce qu’il mangeait tous les jours au
petit déjeuner, au déjeuner et au dîner, trois poulets cuits à la
cocotte avec des croquettes.
Bunce
élevait des oies et des canards. Il avait des milliers d’oies et
de canards. C’était une espèce de nabot ventripotent. Il était
si petit que, dans le petit bain d’une piscine, il aurait eu de
l’eau jusqu’au menton. Il se nourrissait de beignets et de foies
d’oies. Ils écrasaient les foies et fourrait les beignets de cette
bouillie infâme. Ce régime lui donnait mal à l’estomac et un
caractère épouvantable.
Bean
avait des dindes et des pommes. Il élevait des milliers de dindes
dans un verger plein de pommiers. Il ne mangeait jamais. Par contre
il buvait des litres d’un cidre très fort qu’il tirait des
pommes de son verger. Il était maigre comme un clou et c’était le
plus intelligent des trois.
Bunce,
Bean, Boggis,
Le
gros, le maigre, le petit,
Laids
comme des poux
Sont
de vilains grigous !
Voilà
ce que chantaient les enfants du voisinage en les voyant.
Chapitre
2
Maître
Renard
Au-dessus
de la vallée, sur une colline, il y avait un bois.
Dans
le bois, il y avait un gros arbre.
Sous
l’arbre, il y avait un trou.
Dans
le trou vivaient Maître Renard, Dame Renard et leurs quatre
renardeaux.
Tous
les soirs dès qu la nuit tombait, Maître Renard disait à son
épouse :
-Alors,
mon amie, que veux-tu pour dîner ? Un poulet dodu de chez
Boggis ? Un canard ou une oie de chez Bunce ? Ou une belle
dinde de chez Bean ?
Et
lorsque Dame Renard lui avait dit ce qu’elle voulait, Maître
Renard se faufilait vers la vallée, dans la nuit noire, et se
servait.
Boggis,
Bunce et Bean savaient très bien ce qui se passait et cela les
rendaient fous de rage. Ils n’étaient pas hommes à faire des
cadeaux. Ils aimaient encore moins être volés. C’est pourquoi
toutes les nuits chacun prenait son fusil de chasse et se cachait
dans un recoin sombre de sa ferme avec l’espoir d’attraper le
voleur.
Mais
Maître Renard était trop malin pour eux. Il s’approchait toujours
d’une ferme face au vent. Si quelqu’un était tapi dans l’ombre,
il sentait de très loin son odeur, apportée par le vent, si M.
Boggis se cachait derrière son poulailler numéro 1, Maître Renard
le flairait à une cinquantaine de mètres et, vite il changeait de
direction, filant droit vers le poulailler numéro 4, à l’autre
bout de la ferme.
-La
peste soit de cette sale bête ! criait Boggis.
-Comme
j’aimerais l’étriper ! disait Bunce.
-
Tuons-le ! aboyait Bean.
-
Mais comment ? demanda Boggis, comment diable attraper
l’animal ?
Bean
se gratta légèrement le nez de son long doigt.
-J’ai
un plan, dit-il.
-
Tes plans n’ont jamais été très bons jusqu’à présent, dit
Bunce.
-
Tais-toi et écoute, dit Bean. Demain soir, nous nous cacherons tous
devant le trou où vit le Renard. Nous attendrons qu’il sorte. Et
alors pan ! pan ! pan !
-
Très intelligent, dit Bunce, mais d’abord nous devons trouver le
trou.
-Mon
cher Bunce, je l’ai trouvé, dit ce futé de Bean. Il est dans le
bois, sur la colline. Sous un gros arbre…
Sur ton cahier bleu, note la date et le titre "Fantastique Maître Renard 1"
Recopie les consignes en noir et réponds en bleu.
1 Qui a écrit cette histoire, qui a fait les illustrations ?
2 Cite un ou plusieurs autres livres de cet auteur.
3 Les trois fermiers sont très différents les uns des autres, mais ils ont trois points communs, lesquels ?
4 Quel est le principal souci de la famille Renard ?
5 Sur la couverture, que transporte Renard ? Pourquoi regarde-t-il derrière lui ?
Pour l'exercice 6, imprime les mots croisés si tu en as la possibilité, sinon, essaie de répondre dans ta tête aux énigmes/définitions...
Horizontalement
"Roald Dahl y a cherché du pétrole" il s'agit de l'Afrique
Verticalement
"Les éditions Gallimard lui destinent cette collection" il s'agit de la jeunesse.
6 Remplis la grille ci-dessous à l'aide des définitions. Toutes les réponses sont sur les couvertures ou les toutes premières pages.
7 Utilise ce tableau pour écrire quelques phrases décrivant chaque fermier (attention les éléments du tableau sont mélangés).
Observe les illustrations
8 De gauche à droite, nomme les personnages.
--------------------------------------------------------------------
9 A quoi Bunce est-il occupé ?
---------------------------------------------------------------------
10 Qu'y a-t-il dans le pichet que tient Bean ?
11 Quels sont les arbres qui peuplent son jardin?
Observation fine
12 En plus d'être riches, éleveurs, méchants et laids, les trois fermiers ont un autre point commun, lequel ?
Chapitre 2
13 A quel moment de la journée le début de chapitre commence-t-il ?
14 Que fait Renard à ce moment précis ?
15 Comment Renard se débrouille-t-il pour qu'on ne sente pas son odeur ?
16 De quelle façon Renard trouve-t-il de la nourriture ?
17 Combien de renardeaux Renard et son épouse ont-ils ?
18 Comment les trois fermiers comptent-ils tuer Renard ?
19 Quel est donc le plan de Bean ?
20 Dessine les trois fermes, les fermiers cachés et Renard qui part faire ses "courses".
Lis les chapitres 3 et 4
Chapitre
3
La
fusillade
-Alors,
mon amie, demanda Maître Renard, que voudras-tu pour dîner ?
-Eh
bien, ce soir, ce sera, du canard, répondit Dame Renard. Veux-tu
bien nous rapporter deux canards dodus, un pour toi et moi et moi, un
pour les enfants ?
-
Va pour des canards ! dit Maître Renard. Chez Bunce c’est le
mieux !
-
Fais bien attention, dit Dame Renard.
-
Mon ami je peux sentir ces crétins à un kilomètre, dit maître
Renard. J’arrive même à les reconnaître chacun à leur odeur.
Boggis dégage une odeur répugnante de poulet avarié. Bunce empeste
les foies d’oies. Quant à Bean, des relents de cidre flottent dans
son sillage comme des gaz toxiques.
-Oui,
mais sois prudent, dit Dame Renard. Tu sais qu’ils t’attendent
tous les trois.
-
Ne t’inquiète pas pour moi, dit Maître Renard. A bientôt !
Maître
Renard n’aurait pas été si sûr de lui s’il avait su exactement
où l’attendait les trois fermiers, à l’instant même. Il se
trouvaient juste devant l’entrée du terrier, chacun tapi derrière
un arbre, le fusil chargé. Et, de plus, ils avaient très
soigneusement choisi leur place, après s’être assuré que le vent
ne soufflait pas vers le terrier, mais en sens contraire. Ils ne
risquaient pas d’être trahis par leur odeur.
Maître
Renard grimpa le tunnel obscur jusqu’à l’entrée de son terrier.
Son beau museau pointu surgit dans la nuit et se mit à flairer.
Il
avança d’un centimètre ou deux et s’arrêta.
Il
flaira une autre fois. Il était toujours particulièrement prudent
en sortant de son trou.
Il
avança d’un autre centimètre. Il était à moitié sorti,
maintenant.
Sa
truffe frémissait de tous côtés, humant, flairant le danger.
Sans
résultat. Au moment où il allait filer au trot dans le bois, il
entendit ou crut entendre un petit bruit, comme si quelqu’un avait
bougé le pied, très, très doucement sur un tapis de feuilles
mortes.
Maître
Renard s’aplatit par terre et s’immobilisa, oreilles dressées.
Il attendit un long moment, mais on n’entendait plus rien.
« Ce
devait être un rat des champs, se dit-il ou une autre petite bête. »
Il
se glissa hors du trou… puis encore un peu plus. Il était presque
tout à fait dehors maintenant. Il regarda attentivement autour de
lui, une dernière fois.
Le
bois était sombre et silencieux. Là-haut, dans le ciel, la lune
brillait.
Alors
ses yeux perçants, habitués à la nuit, virent luire quelque chose
derrière un arbre, non loin de là. C’était un petit rayon de
lune argenté qui scintillait sur une face polie. Maître Renard
l’observa, immobile. Que diable était-ce donc ? Maintenant,
cela bougeait. Cela se dressait…
Grand
Dieu ! Le canon d’un fusil !
Vif
comme l’éclair, maître Renard rentra d’un bond dans son trou
et, au même instant, on eût dit que la forêt entière explosait
autour de lui. Pan-pan-pan !
Pan-pan-pan ! Pan-pan-pan ! La
fumée des trois fusils s’éleva dans la nuit. Boggis, Bunce et
Bean sortirent de derrière leurs arbres et s’approchèrent du
trou.
-On
l’a eu ? demanda Bean.
L’un
d’eux éclaira le terrier de sa torche électrique. Et là, sur le
sol, dans le rond de lumière, dépassant à moitié du trou,
gisaient les pauvres restes déchiquetés et ensanglantés… d’une
queue de renard !
Bean
la ramassa.
-
On a la queue mais pas le renard ! dit-il en la jetant au loin.
-Zut
et flûte ! s’écria Boggis. On a tiré trop tard. On aurait
dû tirer quand il a sorti la tête.
-
Maintenant, il réfléchira à deux fois avant de la sortir, dit
Bunce.
Bean
tira un flacon de cidre et but la bouteille. Puis il dit :
-la
faim le fera sortir, mais pas avant trois jours au moins. Je ne vais
pas attendre, assis à ne rien faire. Creusons et débusquons-le !
-
Ah, dit Boggis. Voilà qui est bien parlé ! On peut le
débusquer en deux heures. On sait qu’il est là.
-
Il y a sans doute la famille au fond de ce trou, dit Bunce.
-Eh
bien, nous les aurons tous ! dit Bean. A nos pelles !
Chapitre
4
Les
terribles pelles
Au
fond du trou, Dame Renard léchait tendrement le moignon de queue de
son mari pour l’empêcher de saigner.
-C’était
la plus belle queue à des kilomètres à la ronde, dit-elle entre
deux coups de langue.
-
J’ai mal, dit Maître Renard.
-
Je sais mon ami. Mais bientôt, cela ira mieux.
-
Et ta queue repoussera, papa, dit l’un des renardeaux.
-
Non, jamais plus, dit Maître Renard. Je serai sans queue le restant
de mes jours.
Il
avait l’air très sombre.
Ce
soir-là, les renards n’avaient pas de quoi manger et bientôt les
enfants s’assoupirent. Puis Dame Renard fit de même. Mais maître
Renard ne pouvait pas dormir parce que son moignon lui faisait mal.
« Eh
bien, après tout songea-t-il, je dois m’estimer heureux d’être
encore en vie. Seulement, maintenant qu’ils ont trouvé notre trou,
nous allons devoir déménager le plus tôt possible. Nous ne serons
pas tranquilles tant que… Mais que se passe-t-il ? »
Il
tourna vivement la tête et tendit l’oreille. Ce qu’il entendait
à présent était le bruit le plus effrayant qui soit pour un
renard, le rac-rac-raclement de pelles creusant le sol.
-Réveillez-vous !
hurla-t-il. Ils creusent ! Ils nous délogent !
Dame
Renard se réveilla en un clin d’œil. Elle se redressa toute
tremblante.
-Tu
en es sûr ? murmura-t-elle.
-Sûr
et certain ! Ecoute !
-Ils
vont tuer mes enfants ! s’écria Dame Renard.
-Jamais !
dit Renard.
-Mais
si ! sanglotait Dame Renard. Tu le sais !
Scrunch,
scrunch, scrunch ! faisaient les pelles au-dessus de leurs
têtes. De la terre et des petits cailloux se mirent à tomber du
plafond.
-Ils
vont nous tuer ? Comment ça, maman ? demanda l’un des
renardeaux, ses grands yeux noirs écarquillés de terreur. Avec des
chiens ?
Dame
Renard fondit en larmes. Elle prit ses quatre enfants dans ses bras
et les serra contre elle.
Soudain, au-dessus d’eux, on
entendit un crissement épouvantable et le tranchant d’une pelle
traversa le plafond. Cet horrible spectacle sembla électriser Maître
Renard. Il fit un bond et s'écria:
- Ça y est! Allons-y! Il n'y
a pas un moment à perdre! Comment ne pas y avoir pensé plus tôt!
- Pensé à quoi, papa?
- Un renard creuse plus vite
qu'un homme! hurla Maître Renard en commençant à creuser.
Personne au monde ne creuse aussi vite qu'un renard.
Maître Renard s'était mis à
creuser à toute vitesse avec ses pattes avant et, derrière
lui, la terre voltigeait follement.
Dame Renard et les quatre
enfants accoururent pour l'aider.
- Vers le bas! ordonna Maître
Renard, nous devons creuser profond! Le plus profond possible!
Long, de plus en plus long, le
tunnel avançait. Il descendait à pic, profond, de plus en plus
profond, loin de la surface du sol. La mère, le père et les quatre
enfants creusaient de concert. Leurs pattes de devant remuaient si
vite qu'on ne les voyait plus. Et, peu à peu, les bruits de
raclement se firent de plus en plus lointains.
Une heure après, Maître
Renard s'arrêta de creuser.
- Stop! dit-il.
Tous s'arrêtèrent. Ils se
retournèrent et levèrent les yeux sur la longue galerie qu'ils
venaient de creuser. Tout était tranquille. - Ouf! dit Maître
Renard, on y est arrivé! Ils ne descendront jamais jusqu'ici. Bravo
à tous! Ils s'assirent, à bout de souffle. Et Dame Renard dit à
ses enfants: - Il faudrait que vous sachiez que, sans votre père,
nous serions tous morts à l'heure qu'il est. Votre père est
fantastique. Maître Renard regarda son épouse qui lui sourit.
Lorsqu'elle lui parlait ainsi, il l'aimait plus que jamais.
Mathématiques
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