Jeudi 2 avril, CM2
Bonjour,
Je te rappelle que tu peux m'envoyer des mails pour des questions ou simplement me raconter ce que tu fais. Je n'ai pas répondu systématiquement jusqu'alors, car je le fais collectivement par l'intermédiaire de ce blog mais cela me fait plaisir de recevoir des nouvelles. Tu peux me dire, par exemple, combien de temps le travail que je donne te demande chaque jour. Ce travail sert à maintenir un lien avec l'école et à ne pas être trop perdu-e lorsqu'on se retrouvera, mais je ne veux en aucun cas, qu'il soit une source de difficultés.
Vous me manquez toutes et tous beaucoup et j'espère qu'on se reverra le plus tôt possible.
Pour aujourd'hui : Fantastique Maître Renard et la division.
Bon courage !
C'est plus facile en imprimant, mais si tu n'en as pas la possibilité, tu peux tout de même essayer de retrouver les réponses en ligne.
Lis le chapitre 5 (je remets également le chapitre 4 si tu veux le relire)
Je te rappelle que tu peux m'envoyer des mails pour des questions ou simplement me raconter ce que tu fais. Je n'ai pas répondu systématiquement jusqu'alors, car je le fais collectivement par l'intermédiaire de ce blog mais cela me fait plaisir de recevoir des nouvelles. Tu peux me dire, par exemple, combien de temps le travail que je donne te demande chaque jour. Ce travail sert à maintenir un lien avec l'école et à ne pas être trop perdu-e lorsqu'on se retrouvera, mais je ne veux en aucun cas, qu'il soit une source de difficultés.
Vous me manquez toutes et tous beaucoup et j'espère qu'on se reverra le plus tôt possible.
Pour aujourd'hui : Fantastique Maître Renard et la division.
Bon courage !
Fantastique Maître Renard
On s'écarte du livre un instant :Lis le chapitre 5 (je remets également le chapitre 4 si tu veux le relire)
Chapitre
4
Les
terribles pelles
Au
fond du trou, Dame Renard léchait tendrement le moignon de queue de
son mari pour l’empêcher de saigner.
-C’était
la plus belle queue à des kilomètres à la ronde, dit-elle entre
deux coups de langue.
-
J’ai mal, dit Maître Renard.
-
Je sais mon ami. Mais bientôt, cela ira mieux.
-
Et ta queue repoussera, papa, dit l’un des renardeaux.
-
Non, jamais plus, dit Maître Renard. Je serai sans queue le restant
de mes jours.
Il
avait l’air très sombre.
Ce
soir-là, les renards n’avaient pas de quoi manger et bientôt les
enfants s’assoupirent. Puis Dame Renard fit de même. Mais maître
Renard ne pouvait pas dormir parce que son moignon lui faisait mal.
« Eh
bien, après tout songea-t-il, je dois m’estimer heureux d’être
encore en vie. Seulement, maintenant qu’ils ont trouvé notre trou,
nous allons devoir déménager le plus tôt possible. Nous ne serons
pas tranquilles tant que… Mais que se passe-t-il ? »
Il
tourna vivement la tête et tendit l’oreille. Ce qu’il entendait
à présent était le bruit le plus effrayant qui soit pour un
renard, le rac-rac-raclement de pelles creusant le sol.
-Réveillez-vous !
hurla-t-il. Ils creusent ! Ils nous délogent !
Dame
Renard se réveilla en un clin d’œil. Elle se redressa toute
tremblante.
-Tu
en es sûr ? murmura-t-elle.
-Sûr
et certain ! Ecoute !
-Ils
vont tuer mes enfants ! s’écria Dame Renard.
-Jamais !
dit Renard.
-Mais
si ! sanglotait Dame Renard. Tu le sais !
Scrunch,
scrunch, scrunch ! faisaient les pelles au-dessus de leurs
têtes. De la terre et des petits cailloux se mirent à tomber du
plafond.
-Ils
vont nous tuer ? Comment ça, maman ? demanda l’un des
renardeaux, ses grands yeux noirs écarquillés de terreur. Avec des
chiens ?
Dame
Renard fondit en larmes. Elle prit ses quatre enfants dans ses bras
et les serra contre elle.
Soudain, au-dessus d’eux, on
entendit un crissement épouvantable et le tranchant d’une pelle
traversa le plafond. Cet horrible spectacle sembla électriser Maître
Renard. Il fit un bond et s'écria:
- Ça y est! Allons-y! Il n'y
a pas un moment à perdre! Comment ne pas y avoir pensé plus tôt!
- Pensé à quoi, papa?
- Un renard creuse plus vite
qu'un homme! hurla Maître Renard en commençant à creuser.
Personne au monde ne creuse aussi vite qu'un renard.
Maître Renard s'était mis à
creuser à toute vitesse avec ses pattes avant et, derrière
lui, la terre voltigeait follement.
Dame Renard et les quatre
enfants accoururent pour l'aider.
- Vers le bas! ordonna Maître
Renard, nous devons creuser profond! Le plus profond possible!
Long, de plus en plus long, le
tunnel avançait. Il descendait à pic, profond, de plus en plus
profond, loin de la surface du sol. La mère, le père et les quatre
enfants creusaient de concert. Leurs pattes de devant remuaient si
vite qu'on ne les voyait plus. Et, peu à peu, les bruits de
raclement se firent de plus en plus lointains.
Une heure après, Maître
Renard s'arrêta de creuser.
- Stop! dit-il.
Tous s'arrêtèrent. Ils se
retournèrent et levèrent les yeux sur la longue galerie qu'ils
venaient de creuser. Tout était tranquille. - Ouf! dit Maître
Renard, on y est arrivé! Ils ne descendront jamais jusqu'ici. Bravo
à tous! Ils s'assirent, à bout de souffle. Et Dame Renard dit à
ses enfants: - Il faudrait que vous sachiez que, sans votre père,
nous serions tous morts à l'heure qu'il est. Votre père est
fantastique. Maître Renard regarda son épouse qui lui sourit.
Lorsqu'elle lui parlait ainsi, il l'aimait plus que jamais.
Chapitre5
Les
terribles pelleteuses
Le lendemain matin, au lever
du soleil, Boggis, Bunce et Bean creusaient toujours. Ils avaient
creusé un trou si profond qu'il aurait pu contenir une maison. Mais
ils n'étaient pas encore arrivés au bout du tunnel. Ils étaient
très fatigués et furieux.
- Zut et flûte! dit Boggis.
Qui est-ce qui a eu cette idée lamentable?
- Bean, répondit Bunce.
Tous deux regardèrent Bean.
Bean but une goulée de cidre, et remit le flacon dans sa poche, sans
en offrir aux autres.
- Écoutez! s'écria-t-il
furibond, je veux ce renard! Et je l'aurai ! Je n'abandonnerai pas
tant qu'il ne sera pas mort et pendu à ma porte d'entrée!
- Ce n'est pas en creusant
que nous l'attraperons, ça, c'est sûr, dit le gros Boggis.
J'en ai assez de creuser.
Bunce, le nabot ventripotent,
leva les yeux sur Bean et demanda:
- Tu as d'autres idées
stupides?
- Quoi? dit Bean, je ne
t'entends pas. Bean ne prenait jamais de bain. Il ne se lavait pas
davantage. Et donc, ses oreilles étaient pleines de toutes sortes de
saletés: cire, bouts de chewing-gum, mouches mortes et autres trucs
de ce genre. Cela le rendait sourd.
- Parle plus fort, dit-il à
Bunce qui lui cria:
- Tu as d'autres idées
stupides?
De son doigt sale, Bean se
gratta derrière la nuque. Il avait un furoncle et cela le
démangeait.
- Pour cette affaire, dit-il,
on a besoin de machines... De pelles mécaniques. Avec des pelles
mécaniques, on le fera sortir en cinq minutes!
C'était une assez bonne idée
et les deux autres durent l'admettre. - Alors, d'accord, dit Bean,
prenant les choses en main. Boggis, tu restes ici et fais attention
que le renard ne file pas. S'il essaie de sortir, tire vite! Bunce et
moi, on va chercher nos engins. Le grand maigre Bean s'éloigna,
suivi du petit Bunce qui trottait derrière lui. Le gros Boggis resta
où il était, son fusil pointé sur le terrier.
Bientôt, deux énormes
pelleteuses noires, l'une conduite par Bean, l'autre par Bunce,
arrivèrent en grinçant dans le bois. On aurait dit des monstres
redoutables et destructeurs.
- Ohé! Nous voici! hurla
Bean.
- Mort au renard! vociféra
Bunce.
Les machines se mirent au
travail sur la colline, arrachant d'énormes pelletées de terre.
Tout d'abord, le grand arbre sous lequel Maître Renard avait creusé
son trou s'abattit comme une quille. De tous côtés, des rochers
voltigeaient, et des arbres tombaient dans un vacarme
assourdissant.
Blottis au fond de leur
tunnel, les renards écoutaient ces grincements et ces fracas
terribles au-dessus d'eux.
- Que se passe-t-il, papa?
s'écrièrent les renardeaux. Que font-ils?
Maître Renard ne savait ni ce
qui se pas sait, ni ce qu'ils faisaient.
- La terre tremble! cria Dame
Renard.
- Regardez! dit l'un des
renardeaux, notre tunnel s'est rétréci! Je vois le jour! Ils se
retournèrent tous. Oui! L'ouverture du tunnel était maintenant à
quelques mètres et, dans la percée, en plein jour, ils aperçurent
les deux énormes pelleteuses nOIres presque sur eux.
- Des pelleteuses! hurla
Maître Renard. Creusez à toute vitesse! Creusez! Creusez! Creusez!
Questions en lien avec le chapitre 5
1 Lequel des trois fermiers râle tout le temps ? Pourquoi ? Et que dit-il
2 Selon toi, pourquoi est-ce toujours Bean qui suggère des idées ?
3 Fais la liste de tout ce qui encombre les oreilles de Bean.
4 Cherche ce qu'est un furoncle.
5 Pourquoi ne voit-on arriver que deux pelleteuses et pas trois ? Et qui les pilote ?
6 Regarde les engins. A quoi te font penser leurs pelles ?
7 Pourquoi les fermiers font-ils usage de ces engins ?
8 A quoi la famille Renard se rend-elle compte de l'approche des pelleteuses ?
Tu peux utiliser la calculatrice mais sans la touche " : " (diviser).
Exercice 1
Trouve le quotient et le reste de chaque division
251 par 10
251 par 50
251 par 25
251 par 100
251 par 12
251 par 60
Exercice 2
Calcule le quotient et le reste de la division de 5 000 par 24.
Exercice 3
Calcule le quotient et le reste de chaque division puis vérifie tes réponses par un autre calcul ( quotient x diviseur + reste = dividende).
65 divisé par 6
103 divisé par 5
168 divisé par 8
257 divisé par 12
885 divisé par 20
347 divisé par 15
Exercice 4
Même chose
6 000 divisé par 25
1560 divisé par 30
4280 divisé par 600
5042 divisé par 20
736 divisé par 36
9678 divisé par 7
Exercice 5
Un collectionneur possède 672 timbres. En plaçant le même nombre de timbres sur chaque page, il sait qu'il remplira complètement un album de 48 pages.
a Combien pourra-t-il placer de timbres sur chaque page ?
b Il a déjà placé 320 timbres. Combien de pages complètes a-t-il remplies ?
Exercice 6
Une jardinerie a reçu 250 sachets qui contiennent chacun 12 bulbes de glaïeul. Avec tous les bulbes reçus, combien peut-on préparer de :
- sachets de 24 bulbes ?
- sachets de 4 bulbes ?
2 Selon toi, pourquoi est-ce toujours Bean qui suggère des idées ?
3 Fais la liste de tout ce qui encombre les oreilles de Bean.
4 Cherche ce qu'est un furoncle.
5 Pourquoi ne voit-on arriver que deux pelleteuses et pas trois ? Et qui les pilote ?
6 Regarde les engins. A quoi te font penser leurs pelles ?
7 Pourquoi les fermiers font-ils usage de ces engins ?
8 A quoi la famille Renard se rend-elle compte de l'approche des pelleteuses ?
Mathématiques
La division
Aujourd'hui, je te propose des divisions à résoudre sans potence (sans poser)Tu peux utiliser la calculatrice mais sans la touche " : " (diviser).
Exercice 1
Trouve le quotient et le reste de chaque division
251 par 10
251 par 50
251 par 25
251 par 100
251 par 12
251 par 60
Exercice 2
Calcule le quotient et le reste de la division de 5 000 par 24.
Exercice 3
Calcule le quotient et le reste de chaque division puis vérifie tes réponses par un autre calcul ( quotient x diviseur + reste = dividende).
65 divisé par 6
103 divisé par 5
168 divisé par 8
257 divisé par 12
885 divisé par 20
347 divisé par 15
Exercice 4
Même chose
6 000 divisé par 25
1560 divisé par 30
4280 divisé par 600
5042 divisé par 20
736 divisé par 36
9678 divisé par 7
Exercice 5
Un collectionneur possède 672 timbres. En plaçant le même nombre de timbres sur chaque page, il sait qu'il remplira complètement un album de 48 pages.
a Combien pourra-t-il placer de timbres sur chaque page ?
b Il a déjà placé 320 timbres. Combien de pages complètes a-t-il remplies ?
Exercice 6
Une jardinerie a reçu 250 sachets qui contiennent chacun 12 bulbes de glaïeul. Avec tous les bulbes reçus, combien peut-on préparer de :
- sachets de 24 bulbes ?
- sachets de 4 bulbes ?