Mardi 14 avril, CM2
Bonjour,
Le Président de la République a annoncé hier soir que nous devrions rester confinés encore 4 semaines (jusqu'au 11 mai) et que les écoles ouvriraient alors progressivement. Courage donc. Nous allons communiquer avec ce blog cette semaine puis arriveront les vacances et nous aurons ensuite normalement à nouveau une semaine de travail à distance.
pour aujourd'hui :
Mathématiques
Calcul mental (à faire oralement)
Combien de fois 7 dans 49 ?Combien de fois 8 dans 56 ?
Combien de fois 9 dans 27 ?
Combien de fois 6 dans 54 ?
Combien de fois 7 dans 28 ?
Combien de fois 4 dans 32 ?
Dans quelle table se trouvent ensemble ?
15 et 35
12 et 27
18 et 81
25 et 35
64 et 56
42 et 54
Petits problèmes...
6 briques identiques empilées les unes sur les autres ont une hauteur de 25 cm.
a Quelle hauteur obtient-on en empilant 3 briques ?
b Combien faut-il empiler de briques pour avoir une hauteur de 50 m ?
c Quelle hauteur obtient-on en empilant : 60 briques ? 30 briques ? 9 briques ?
Réponds très vite :
Quel est le double de 145 ? de 65 ?
Quelle est la moitié de 28 ? de 180 ? de 450 ?
Quel est le quart de 84 ? de 48 ? de 320 ?
Quel est le quadruple de 17 ? de 11 ?
Problèmes de partage
1 Avec 135 roses, le fleuriste a composé 9 bouquets tous identiques.Combien a-t-il mis de roses dans chaque bouquet ?
2 Le fleuriste a 118 oeillets. Il veut composer le plus possible de bouquets de 8 oeillets.
Combien peut-il faire de bouquets ?
3 Le fleuriste a fait des bouquets avec des iris. Avec tous les iris, il a pu faire 21 bouquets de 9 iris chacun. Il lui a manqué 4 iris pour pouvoir faire un bouquet de plus.
Combien avait-il d'iris ?
Fantastique Maître Renard
Chapitre
14
Blaireau
a des scrupules
- Plus qu'un endroit à
visiter! cria Maître
Renard.
- Et je parie que je sais ce
que c'est, dit le seul renardeau qui restait. (C'était le plus petit
des quatre renardeaux.)
- Qu'est-ce que c'est? demanda
Blaireau.
- Eh bien, dit le petit
renardeau, nous sommes allés chez Boggis et chez Bunce, mais pas
chez Bean. Ce doit être chez lui.
- Tu as raison, dit Maître
Renard, mais ce que tu ignores, c'est quel endroit de chez Bean nous
allons visiter.
- Lequel? firent ensemble
Blaireau et le plus petit renardeau.
- Ah, ah ! dit Maître Renard.
Attendez un peu et vous verrez! Tout en parlant, ils creusaient. Le
tunnel
avançait vite. Soudain,
Blaireau demanda:
- Ça ne t'ennuie pas un petit
peu, mon vieux Renard?
- M'ennuyer? dit Maître
Renard. Quoi?
- Tous ces... tous ces vols.
Maître Renard s'arrêta de
creuser et fixa Blaireau comme s'il avait complètement perdu la
boule. - Chère vieille toupie poilue! s'écria-t-il. Connais-tu une
seule personne au monde qui ne chiperait pas quelques poulets si ses
enfants mouraient de faim?
Il y eut un bref silence au
cours duquel
Blaireau réfléchit
profondément.
- Tu es beaucoup trop honnête,
dit Maître Renard.
- Il n'y a pas de mal à être
honnête, dit
Blaireau. - Écoute, dit
Maître Renard, Boggis, Bunce et Bean ont décidé de nous tuer. Tu
t'en rends compte, j'espère? - Je m'en rends compte, mon vieux
Renard, je m'en rends compte, répondit le gentil Blaireau.
- Mais nous ne sommes pas
aussi vils.
Nous ne voulons pas les tuer.
- Bien sûr que non, dit
Blaireau.
- Ça ne nous viendrait jamais
à l'idée, dit Maître Renard. Nous leur prendrons simplement
un peu de nourriture par-ci, par-là, pour nous maintenir en vie,
nous et nos familles. D'accord?
- Je crois que nous y sommes
obligés, dit Blaireau.
- Laissons-les être odieux
s'ils veulent, dit Maître Renard. Nous, ici, sous terre, nous sommes
de braves gens pacifiques. Blaireau inclina la tête et sourit à
Maître Renard.
- Mon vieux Renard, dit-il, je
t'adore.
- Merci, dit Maître Renard.
Et maintenant, continuons à creuser. Cinq minutes plus tard, les
pattes avant de Blaireau rencontrèrent quelque chose de plat et de
dur.
- Diable! Qu'est-ce que c'est?
dit-il. Ça ressemble à un solide mur de pierre.
Maître Renard et lui
grattèrent la terre qui le recouvrait. C'était bien un mur. Mais il
était fait de brique, pas de pierre. Le mur était juste en face
d'eux, bloquant la voie.
- Qui donc a eu l'idée de
construire un mur sous la terre? demanda Blaireau.
- Très simple, dit Maître
Renard. C'est le mur d'une pièce souterraine. Et si je ne me trompe
pas, c'est exactement ce que je cherche.
Chapitre
15
La
cave secrète de Bean
Maître Renard examina le mur
avec attention. Il vit que le ciment entre les briques était vieux
et s'effritait. Aussi, il fit bouger une brique sans trop de
difficultés et l'enleva. Soudain, de ce trou, surgit un petit museau
pointu et moustachu.
- Allez-vous-en! fit-il
sèchement, vous ne pouvez pas rentrer! C'est privé!
- Doux Jésus! s'écria
Blaireau. Rat!
- Tu as du toupet, animal! dit
Maître Renard. J'aurais dû deviner qu'on te trouverait bien
par ici !
- Allez ouste! hurlait le rat,
du balai!
C'est ma propriété privée.
- Tais-toi! dit Maître
Renard.
- Je ne me tairai pas!
vociférait le rat.
C'est mon domaine! J'y suis
venu le premier! Maître Renard sourit. Ses dents étincelaient.
- Mon cher Rat, dit-il, je
suis un renard affamé et si tu ne files pas en vitesse, je ne ferai
qu'une bouchée de toi! Ça marcha. Le rat disparut de leur vue en un
clin d'œil. Maître Renard éclata de rire, et se mit à enlever
d'autres briques du mur.
Quand il eut agrandi le trou,
il s'y glissa, suivi par Blaireau et le petit renardeau. Ils se
trouvaient dans une vaste cave humide et sombre.
- C'est ça ! s'écria Maître
Renard.
- Quoi? dit Blaireau,
l'endroit est vide. - Où sont les dindes? demanda le plus
petit renardeau, les yeux
écarquillés dans l'obscurité. Je croyais que Bean élevait des
dindes.
- Il en élève, dit Maître
Renard, mais nous n'en cherchons pas, maintenant. Nous avons de quoi
manger en quantité.
- Alors, de quoi avons-nous
besoin, papa?
- Regarde bien autour de toi,
dit Maître Renard. Tu ne vois rien qui t'intéresse? Blaireau et le
petit renardeau scrutèrent la pénombre. Quand leurs yeux se furent
habitués à l'obscurité, ce qu'ils virent ressemblait à
tout un lot de grandes jarres en verre, disposées sur des étagères,
contre les murs. Ils s'approchèrent. C'était bien des jarres.
Il y en avait des centaines et
sur chacune on pouvait lire: CIDRE.
Le petit renardeau fit un
grand bond en l'air.
- Oh! papa! s'écria-t-il.
Regarde ce que nous avons trouvé! Du cidre!
- Ex-ac-te-ment, dit Maître
Renard.
- Formidable! hurla Blaireau.
- La cave secrète de Bean,
dit Maître Renard. Mais allez-y prudemment, mes amis, pas de bruit.
Cette cave est juste sous la ferme.
- Le cidre est
particulièrement bon pour les blaireaux, dit Blaireau. Nous le
prenons comme remède. Un grand verre trois fois par jour aux repas
et un autre au coucher.
- Cela transformera le festin
en banquet, dit Maître Renard. Pendant qu'ils parlaient, le petit
renardeau avait pris une jarre sur une étagère et il avait bu une
gorgée.
- Ouh ! dit-il, haletant.
Ouaouh !
Vous avez deviné qu'il ne
s'agissait pas du cidre ordinaire, léger et pétillant, que l'on
achète dans les magasins. C'était du vrai de vrai, du cidre «
maison », de l'alcool fort qui vous brûlait la gorge et vous
enflammait l'estomac.
- Ah-h-h-h! faisait le petit
renardeau, le souffle coupé.
- Ça suffit comme ça, dit
Maître Renard en lui arrachant la jarre et en la portant à ses
lèvres. (Il prit une formidable gorgée.) C'est miraculeux,
chuchota-t-il en essayant de retrouver sa respiration. C'est
fabuleux! C'est magnifique!
- À mon tour, dit Blaireau en
prenant la jarre et en renversant la tête en arrière. Le cidre
gargouillait et glougloutait en coulant dans sa gorge.
- C'est... c'est comme de l'or
fondu, soufflait-il, oh! mon vieux Renard, c'est... comme boire des
rayons de soleil et des arcs-en-ciel!
- Vous marchez sur mes
plates-bandes! hurla le rat. Posez-moi ça tout de suite! Il ne va
plus m'en rester.
Le rat était perché sur la
plus haute étagère de la cave, les observant derrière une énorme
jarre. Dans le col de la jarre, il y avait un petit tuyau de
caoutchouc qu'il utilisait pour aspirer le cidre.
- Tu es soûl! dit Maître
Renard.
- Occupe-toi de tes affaires!
vociféra le rat. Grosses brutes épaisses! Si vous venez ici faire
la foire, nous nous ferons tous prendre! Filez et laissez-moi siroter
mon cidre tranquillement.
À ce moment, ils entendirent
une voix de femme qui appelait à grands cris, dans la maison,
au-dessus.
- Dépêchez-vous d'aller
prendre ce cidre, Mabel, disait-elle, vous savez que M. Bean n'aime
pas qu'on le fasse attendre! Surtout après avoir passé toute la
nuit sous une tente!
Les animaux en eurent froid
dans le dos. Ils s'immobilisèrent, oreilles dressées, corps tendu.
Puis ils entendirent le bruit d'une porte qui s'ouvrait. La porte
était en haut d'un escalier de pierre qui menait à la cave.
Et maintenant, quelqu'un
commençait à descendre les marches.
Chapitre
16
La
femme
- Vite! dit Maître Renard.
Cachons-nous! Blaireau, le petit renardeau et lui bondirent sur
une étagère et se tapirent derrière une rangée de grosses jarres
de cidre. En regardant à la dérobée, ils virent une énorme femme
qui descendait l'escalier. En bas des marches, elle fit halte,
regardant à gauche et à droite. Puis elle se tourna et se dirigea
directement vers l'endroit où se cachaient Maître Renard, Blaireau
et le petit renardeau. Elle s'arrêta juste en face d'eux. La seule
chose qui les séparait était une rangée de jarres. La femme était
si près que Maître Renard pouvait entendre le bruit de sa
respiration. Il risqua un coup d'œil entre deux bouteilles et
remarqua qu'elle avait un rouleau à pâtisserie à la main.
- Combien en veut-il, cette
fois, madame Bean? hurla la femme.
Et du haut des marches,
l'autre voix répondit:
- Montez deux ou trois jarres.
- Hier, il en a bu quatre,
madame Bean.
- Oui, mais il n'en veut pas
autant aujourd'hui parce qu'il ne va plus rester là-bas que
quelques heures. Il dit que le renard sortira sûrement ce matin. Il
ne peut pas rester un jour de plus dans ce trou sans manger.
Dans la cave, la femme étendit
les bras et souleva une jarre. Il ne restait plus qu'une jarre entre
la femme et celle derrière laquelle se cachait Maître Renard.
- Je me réjouirai quand cette
sale bête sera tuée et pendue à la porte d'entrée, criait-elle.
Et à propos, madame Bean, votre mari m'a promis la queue en
souvenir.
- La queue a été mise en
pièces par les balles, dit la voix du dessus. Vous ne le saviez pas?
- Elle est donc perdue?
- Bien sûr qu'elle est
perdue. Ils ont tiré sur la queue mais ils ont raté le renard. -
Oh, zut! dit la grosse femme. Je voulais tant cette queue! - Vous
aurez la tête à la place, Mabel. Vous pourrez la faire empailler et
l' accrocher au mur de votre chambre. Maintenant dépêchez-vous
avec ce cidre!
- Oui, m'dame, je viens, dit
la grosse femme. Et elle prit une deuxième jarre sur l' éta
gère. « Si elle en prend une
autre, elle va nous voir», pensa Maître Renard. Il sentait le corps
du petit renardeau, serré étroitement contre lui, tremblant de
peur.
- Est-ce que deux ce sera
assez, madame Bean, ou dois-je en prendre trois?
- Mon Dieu, Mabel, ça m'est
égal du moment que vous vous pressez. « Alors, va pour deux, se dit
l'énorme femme en elle-même. De toute façon, il boit trop. »
Portant une jarre dans chaque main et serrant le rouleau à
pâtisserie sous son bras, elle traversa la cave. Au bas de
l'escalier, elle fit halte et regarda autour d'elle, en reniflant.
- Il Y a encore des rats, ici,
madame Bean. Je les sens.
- Alors, empoisonnez-les, ma
brave, empoisonnez-les. Vous savez où l'on met le poison.
- Oui, m' dame, dit Mabel.
Elle remonta l'escalier
lentement et disparut. La porte claqua.
- Vite! dit Maître Renard,
prenez chacun une jarre et filons! Le rat était debout sur sa haute
étagère et
il cria:
- Qu'est-ce que je vous avais
dit! Vous avez failli être pincés, hein? Vous avez failli vendre la
mèche! Décampez, maintenant! Je ne veux plus vous voir dans
les parages! C'est mon domaine!
- Toi, dit Maître Renard, tu
finiras empoisonné.
- Fadaises! dit le rat. Je la
vois mettre le poison de mon perchoir. Elle ne m'aura Jamais. Maître
Renard, Blaireau et le petit renardeau saisirent chacun une
jarre et ils traversèrent la cave en courant.
- Salut, Rat! lancèrent-ils
en disparaissant par le trou du mur. Merci pour ce cidre
délicieux!
- Voleurs! hurlait le rat.
Pilleurs! Bandits! Détrousseurs!
Je te remets également le dessin dans la bonne orientation :
Anglais
Regarde plusieurs fois cette séquence sur Pâcques en Grande Bretagne.
Essaie de repérer le maximum d'éléments.

